
Lors de l’audience du lundi 10 novembre 2025 à Paris, le juge a dévoilé, chiffres à l’appui, les revenus et le patrimoine impressionnants de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française. Ces informations, rendues publiques dans le cadre d’une procédure judiciaire en cours, offrent un aperçu précis de la situation financière de l’ex-chef d’État.
D’après les données présentées devant la cour, Nicolas Sarkozy perçoit 637 791 euros de salaires annuels, soit près de 53 000 euros par mois. À cela s’ajoutent 152 906 euros de retraites cumulées, équivalant à plus de 12 000 euros mensuels. Ces montants, légalement déclarés, proviennent de ses fonctions passées et de ses mandats d’ancien président.
Le rapport du juge mentionne également 1 331 056 euros de capitaux mobiliers, issus de placements financiers et de dividendes, ainsi que 2 342 008 euros de revenus non commerciaux, générés par ses activités de conférencier et de consultant à l’international. Ces chiffres confirment que Nicolas Sarkozy a su bâtir une solide activité professionnelle après son passage à l’Élysée.
Le volet patrimonial n’est pas en reste : l’ancien chef de l’État dispose d’un patrimoine immobilier net évalué à 9 923 874 euros. Celui-ci comprend plusieurs propriétés situées en France et à l’étranger, acquises et déclarées au fil des années.
La divulgation de ces montants s’inscrit dans un souci de transparence judiciaire. Les magistrats souhaitaient évaluer la capacité financière de l’ex-président dans le cadre des procédures en cours.
Son entourage souligne toutefois que tous ces revenus ont été déclarés aux autorités fiscales, conformément à la législation en vigueur, et qu’aucune irrégularité n’a été relevée.
Ces révélations ravivent le débat autour du train de vie des anciens dirigeants français. Pour certains observateurs, ces chiffres traduisent la réussite personnelle d’un homme politique reconverti dans les affaires. Pour d’autres, ils symbolisent le fossé croissant entre les élites politiques et les citoyens ordinaires.
Quoi qu’il en soit, cette transparence imposée par la justice vient une nouvelle fois placer Nicolas Sarkozy au centre de l’attention médiatique et judiciaire.



