
Lors de la plénière tenue ce jeudi au Palais du Peuple, le candidat de l’Union sacrée de la Nation à la présidence de l’Assemblée nationale, Aimé Boji, a présenté les grandes lignes de son programme devant les élus nationaux. Au cœur de son discours : l’amélioration des conditions de vie et de travail des députés, ainsi qu’une modernisation profonde du fonctionnement administratif et législatif de la Chambre basse.
Dans un ton empreint d’engagement et de responsabilité, Aimé Boji a souligné que son ambition n’était pas uniquement de diriger l’Assemblée nationale, mais de restaurer la dignité et l’efficacité du pouvoir législatif.
« En me donnant votre voix, je veillerai à l’amélioration de votre condition de vie, à la mobilité et à la couverture médicale des élus du peuple que vous êtes », a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’il s’emploierait également à moderniser le cadre de travail et à introduire la numérisation du processus législatif, pour rendre les délibérations et la production des lois plus efficaces.
Le candidat a aussi insisté sur la nécessité d’une gestion administrative et financière fondée sur la transparence, promettant une politique de rigueur dans l’allocation des ressources internes de l’institution.
« J’entends également veiller à l’amélioration du traitement et des conditions de travail du personnel administratif, maillon essentiel du fonctionnement de notre institution, sans oublier nos assistants parlementaires », a-t-il ajouté sous les applaudissements d’une partie de l’hémicycle.
Cette prise de parole, très attendue dans le contexte politique actuel, intervient alors que les discussions autour du renouvellement du bureau définitif de l’Assemblée nationale battent leur plein. L’Union sacrée, plateforme majoritaire à la Chambre basse, cherche à consolider son contrôle institutionnel, tout en apaisant les tensions internes liées à la gestion des privilèges et avantages des députés.
Pour plusieurs observateurs, le discours d’Aimé Boji reflète une volonté de réformer en profondeur la gestion du Parlement, souvent critiquée pour son opacité et son inefficacité. Ses propositions sur la digitalisation, la transparence et la valorisation du personnel parlementaire s’inscrivent dans une approche de modernisation globale du pouvoir législatif congolais.
Si Aimé Boji venait à être élu président de l’Assemblée nationale, son mandat pourrait marquer un tournant dans la gouvernance interne du Parlement, en alliant bien-être des élus, efficacité institutionnelle et gouvernance responsable.



